CODE D’ÉTHIQUE DES MENTOR·E·S

Le présent code d’éthique vise à offrir à tous les mentor·e·s et mentoré·e·s impliqués dans le service de jumelage de Vélo Québec une expérience sécuritaire, positive, propice aux apprentissages et exempte de toute forme de discrimination ou d’abus.

L'enseignement du vélo doit faire preuve d'un haut degré d'honnêteté, d'intégrité et de compétence à tous les niveaux. La nécessité pour les mentor·e·s de comprendre et de respecter leurs responsabilités est d'une importance cruciale. En tant que mentor·e·s vous vous engagez aux responsabilités suivantes:

SÉCURITÉ

  • Encadrer le/la mentoré·e au meilleur de ses connaissances
  • En cas de doute sur l'exécution d'une manœuvre, prendre le temps de s'arrêter pour analyser la situation en amont


PUBLIC VULNÉRABLE - PRÉVENTION DES ABUS

  • Éviter de se trouver seul·e avec un·e mentoré·e dans un local fermé. Si c’est inévitable, s’assurer de laisser un accès visuel à un tiers
  • Éviter les contacts physiques avec les mentoré·e·s, sauf en cas de nécessité (ex.: prévenir une chute) et avec le plein consentement des mentoré·e·s. Toujours demander avant d’ajuster un casque ou un vélo
  • Éviter tout témoignage d’affection
  • Éviter toute attitude ou contact qui pourrait avoir une connotation sexuelle


PROFESSIONNALISME

  • Être un·e ambassadeur·trice de Vélo Québec et de ses valeurs : respect de l’environnement, des autres usager·ère·s de la route, promotion des transports actifs et de l’activité physique. Être un modèle positif pour le cyclisme
  • Adopter un comportement professionnel envers les mentoré·e·s: toujours être en état de former. Ne pas fumer (y compris les cigarettes électroniques), boire de l'alcool ou prendre des drogues récréatives pendant les activités
  • Agir de manière respectueuse, transparente et équitable
  • Habillez-vous convenablement pendant l'instruction, en tenant compte des sensibilités culturelles, personnelles, etc. des mentoré·e·s
  • Ne pas critiquer ses collègues ou l’organisation en public. Communiquer ses insatisfactions aux personnes concernées, à Vélo Québec ou au mandataire responsable, de façon respectueuse. Choisir un lieu et un moment propice pour communiquer tout motif de plainte
  • Être ponctuel·le et fiable, respecter ses engagements envers les mentoré·e·s


COMMUNICATIONS

  • Utiliser un langage inclusif, qui ne distingue pas les mentoré·e·s selon leur sexe, genre, leur appartenance à une minorité visible ou religieuse, leurs capacités physiques ou leur apparence, leur orientation sexuelle ou leur condition sociale
  • Appeler les mentoré·e·s par leur prénom et éviter les qualificatifs qui portent à confusion, peuvent être blessants ou discriminants. (Ex. : « beauté »)
  • Cultiver le plaisir des mentoré·e·s à participer, souligner leurs progrès et encourager leur sentiment de compétence. Fournir les rétroactions de façon constructive, dans une perspective d’amélioration des compétences et sans stigmatisation